BANGUI, le 05 Avril 2024(RJDH)—Le Parti national pour un Centrafrique nouveau(PNCN), a lancé un appel au dialogue et à l’unité gage d’un développement durable en République Centrafricaine. Cet appel est lancé par le président de cette formation politique Thierry Bongolo lors d’une interview exclusive accordée au RJDH en formulant le vœu de voir tous les acteurs politiques autour d’une table.
Les appels à l’unité et au dialogue se multiplient ces derniers temps dans le pays. Ce même appel au dialogue a été réitéré par le président Touadéra le 30 mars dernier lors de son adresse à la nation à l’occasion du troisième anniversaire de son second quinquennat.
Plusieurs voies aujourd’hui s’élèvent pour solliciter du président de la République de créer un cadre idéal pour des discussions face au climat politique délétère.
Thierry Bongolo, président du PNCN, un parti centriste qui réclame du président Touadéra, le dialogue qui réunira toutes les forces vives de la nation, « pour faire avancer ce pays, nous devons être ensemble, nous devons parler le même langage, seul moyen permettant de rebâtir le pays. Ceux qui ont des armes, le PNCN dit non à cette prise de position, il est temps que nous dialoguons », a-t-il lancé.
De quel dialogue s’agit-il ? Il est encore difficile de savoir lequel format proposé par le PNCN, mais d’ores et déjà, Thierry Bongolo pense que pour parvenir, il faut créer des conditions nécessaires pour des investissements, la stabilité, « ceux qui ont radicalement refusé de participer au dialogue, il va falloir que le chef de l’État qui est le garant du pouvoir, puisse les inviter à venir dire leurs mécontentements ;à ceux qui continuent de prendre les armes, il est temps maintenant qu’on assied autour d’une table ! » propose le PNCN.
Dernièrement, plusieurs partis politiques ont aussi lancé cet appel au dialogue. Le pays a organisé plusieurs foras, dialogues, et les forums à l’issue desquels des recommandations ont été formulées. Un dernier dialogue a été organisé en mars 2022 où l’opposition démocratique a vivement boycotté ces assises.
Judicaël Yongo
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