HomeActualitésSécurité

Centrafrique : le processus de recrutement des FSI décrié dans le 2ème arrondissement

Centrafrique : le processus de recrutement des FSI décrié dans le 2ème arrondissement

Centrafrique : le processus de recrutement des FSI décrié dans le 2ème arrondissement  

BANGUI, 30 juillet 2020 (RJDH)—Certains jeunes candidats au recrutement des FSI ont manifesté ce mercredi 28 juillet, à la mairie du 2ème arrondissement de Bangui, pour dénoncer des irrégularités dans le processus du dépôt des dossiers pour le recrutement des gendarmes et des policiers.

Le 28 juillet est la date prévue pour la fin de dépôt des dossiers de recrutement des policiers et des gendarmes. Certains candidats dont la constitution des dossiers a pris du retard se sont précipités ce matin pour déposer les dossiers à la mairie du 2ème arrondissement.

Ces jeunes candidats se sont confrontés à des difficultés dans cet exercice. Ils attendent s’inscrire sur la liste des candidats au recrutement des forces de sécurité intérieure (FSI). Des voix se sont levées pour décrier certaines irrégularités constatées, « des hauts gradés ont fait introduire les dossiers de leurs parents au comité de recrutement. Nous étions présents depuis le matin sans être appelés », a dénoncé Marcelin Mbiaka.

Une jeune femme d’une vingtaine d’année candidate au recrutement, a ajouté quant à elle que « puisqu’ils sont des porteurs de tenue, le comité les a laissé passer en notre défaveur. Cette mauvaise pratique a suscité en nous la colère. Nous prétendons devenir des futures forces de défense et de sécurité intérieure pour servir notre pays », a-t-elle déploré, avant de dire que « la Minusca alertée est descendue pour constater au retour, la Minusca est repartie avec certains documents dont nous ignorons le contenu », a-t-elle ajouté.

Le calme est revenu avec la présence des forces de défense et de sécurité, précisément l’équipe de patrouille militaire. Ils se sont positionnés à la mairie du 2ème arrondissement en prévision d’éventuels dérapages.

De sources au département de la sécurité publique, « le nombre des dossiers n’est pas encore compilé. Ce chiffre sera rendu public dès que la collection est arrêtée ».

Auguste Bati-Kalamet

RJDH