Centrafrique : « Le retrait de l’UPC dans la CPC ne changera pas la décision du gouvernement à poursuivre devant la justice tous les auteurs de crimes », dixit M. Kazagui

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Centrafrique : « Le retrait de l’UPC dans la CPC ne changera pas la décision du gouvernement à poursuivre devant la justice tous les auteurs de crimes », dixit M. Kazagui

BANGUI, le 09 Avril 2021 (RJDH) — Dans un communiqué rendu public le 5 avril dernier, le Chef rebelle de l’UPC décide de revenir dans l’Accord Politique pour la Paix en Centrafrique entre signataire, a fait réagir gouvernement centrafricain. Le porte-parole du Gouvernement Ange Maxime Kazagui, indique que sur cet aveu de l’UPC d’Ali dans la CPC, « ce retrait ne changera en aucun cas, la décision du gouvernement à envoyer derrière les barreaux tous les auteurs de la CPC ».


Les groupes armés qui ont quitté l’Accord de Paix pour rejoindre la CPC ont fait sciemment dans le but de boycotter les élections et faire tomber les institutions de l’Etat. Coupable de tel acte, c’est devant la justice qu’ils devraient répondre de leurs actes, a martelé Ange Maxime Kazagui, porte-parole du gouvernement,

« la position du Gouvernement face aux groupes armés qui ont quitté l’APPR pour rejoindre la CPC, telle que l’a évoqué le président de la République depuis plusieurs semaines et voir même pendant le conflit, le Gouvernement estime que ces groupes armés ont voulu boycotter les élections. Ce qui représente déjà un délit d’organisé un Coup d’Etat et faire tomber les institutions de l’Etat. Les groupes armés qui ont quitté l’Accord de paix qui se sont rendus coupables de ces faits doivent se rendre à la justice et seront poursuivis par elle» a réitéré le gouvernement.

L’idée d’un dialogue républicain a été évoquée par le président de la République, quelques semaines plutôt, il est le seul à définir le format dudit dialogue a fait savoir Ange Maxime Kazagui, « seules les forces vivent de la nation, la société civile, les partis politiques, les leaders des femmes, participeront au dialogue organisé par le président de la République.

Par contre je dois dire avec fermeté qu’on continue la libération du pays des mains des groupes rebelles exclus tous au dialogue avec les étrangers qui sont à la tête des groupes armés» Précise maxime Kazagui.

Face au silence observé quelques jours après le communiqué de l’UPC annonçant son retrait de la Coalition des Patriotes pour le Changement pour réitérer son attachement à l’Accord Politique pour la Paix, le Porte-parole du gouvernement a également fait savoir qu’il n’y aura pas de négociation avec les rebelles.

Paméla Dounian-Doté

RJDH

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