HomeActualités

Centrafrique : Le RJDH sensibilise les jeunes filles sur la question des Violences Basées sur le Genre

Centrafrique : Le RJDH sensibilise les jeunes filles sur la question des Violences Basées sur le Genre

Centrafrique : Le RJDH sensibilise les jeunes filles sur la question des Violences Basées sur le Genre 

BANGUI, le 03 décembre 2019 (RJDH)—Le RJDH a organisé le 30 novembre dernier au Lycée Professionnel Féminin (LPF), une séance d’échanges avec les élèves de cet Etablissement sur la question des VBG et le comportement à adopter par les jeunes filles afin de lutter contre tout type de violences. Une activité soutenue par la Minusca dans le cadre des 16 jours d’activisme lancée le 25 novembre dernier.

Le taux des VBG laisse à désirer en milieu jeunes et dans les milieux scolaires. C’est ce qui justifie le choix du Lycée Professionnel Féminin de Bangui par le RJDH.

Gilchris Molenguela, de l’ONG Cercle œuvrant dans le milieu scolaire sur les VBG, indique que l’ampleur de cette situation dans les milieux scolaires est inquiétante. « L’Ampleur des VBG dans le pays est en hausse. II va falloir que nous agissions pour mettre un terme à ce  phénomène surtout dans le milieu scolaire, parce que c’est au milieu scolaire que ces VBG là existent et le plus souvent entre les élèves eux-mêmes, entre les élèves et les enseignants. Par conséquent, il va falloir que nous puissions échanger directement avec la jeunesse qui est visée au premier point par ce problème », a-t-il indiqué

« Nous passons par la sensibilisation sur cette question. C’est quoi les VBG ? Quels sont les différents types des VBG et aussi les conséquences qu’ils encourentpour qu’ils parviennent àsaisir conséquences sur leur avenir en tant que jeunes. Lutter contre ce fléau, est affaire de tous», précise Gilchris Molenguela.

Les filles doivent être braves et vigilantes pour barrer la route à ce phénomène, estime Guiara Priscille, élève en classe de seconde FS2. « Pour mettre fin à ce fléau des Violences Basées sur le Genre, et en tant que jeunes filles, nous devons relever le défi. Une femme doit être capable de se défendre devant n’importe quelle situation, ne plus être sous la domination d’un homme. Et je pense que cette séance me permet de connaitre les impacts négatifs des VBG sur une victime et aussi, cette échange me permet de dénoncer tout ceux qui se lancent dans ce genre de comportement que cela soit à l’école ou dans le quartier», a déclaré Priscille Guiara.

Signalons que la campagne des 16 jours d’activisme a été lancée le 25 novembre dernier et prendra fin le 10 décembre prochain par la célébration de la journée internationale des Droits de l’Homme.

RJDH