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Centrafrique : l’insécurité et la terreur sont le lot quotidien des habitants du Haut-Mbomou

Centrafrique : l’insécurité et la terreur sont le lot quotidien des habitants du Haut-Mbomou

Centrafrique : l’insécurité et la terreur sont le lot quotidien des habitants du Haut-Mbomou

BANGUI, 25 Aout 2020 (RJDH) — Les éléments de l’UPC renforcent leur position dans les villes du Haut-Mbomou. Leur présence créée la psychose, la terreur, et avec comme corollaire le manque de libre circulation et la hausse vertigineuse des prix des produits de premières nécessités et les denrées alimentaires.   

De Bambouti à Zemio en passant par Obo et Mboki, la situation sécuritaire dans le Haut-Mbomou reste instable avec la présence des éléments de l’UPC qui viennent une fois de plus renforcer leur position. La libre circulation entre ces villes et les périphéries est difficile et la zone est asphyxiée par cette présence des éléments de l’UPC. C’est la même situation, pour l’axe Bambouti –Obo où des éléments de l’UPC ont renforcé leur position avec l’arrivée de 25 éléments supplémentaires. Ils ne veulent pas que les commerçants circulent librement. D’où une flambée des prix sur le marché. « Une cuillère de sucre tourne autour de 250 frs, un morceau de savon qui se vendait à 150f, s’achète aujourd’hui à 600 frs… », selon l’élu de la nation.

 Des germes de conflits sont palpables entre ces groupes armés et les commerçants de Mboki qui commencent à en avoir marre.

Selon Ernest MIZEDIO député de Obo-1 en tournée dans la zone depuis deux semaines, « Les UPC sont toujours à Mboki et ils commentent des exactions sur les populations, la situation est très tendue entre eux et les commerçants qui sont à Mboki, peut-être d’ici-là un affrontement peut surgir entre eux parce qu’ils mettent mal à l’aise les commerçants et la population et aucun véhicule ne peut quitter Zemio pour venir à Obo. Il n’y a aucune circulation entre Bangassou et Obo ».

 La population de la préfecture du Haut-Mbomou appelle le gouvernement à envoyer aussi les FACA à Zemio et à Mboki.

 Barnabas Badiwi

 

RJDH