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Centrafrique : Plateforme Mozoko: “ Parlons autrement de la Centrafrique ”

Centrafrique : Plateforme Mozoko: “ Parlons autrement de la Centrafrique ”

Centrafrique : Plateforme Mozoko: “ Parlons autrement de la Centrafrique ”

TOURS, le 07 février 2020 (RJDH)—“Connecter le monde par la culture et aussi permettre aux Centrafricains de rester connecter à leurs musiques et leurs cultures” grâce à la plateforme musicale, “Mozoko. Telle est la grande ambition de l’étudiant Centrafricain, Clairvie-Edouard Yetikoua, entrepreneur à l’Institut Polytechnique de Tours (France), initiateur de cette plateforme.

“Mozoko” (Musique en sango), est le nom de la plateforme (site web et application web) créée par Clairvie-Edouard Yetikoua pour diffuser et promouvoir la musique ainsi que les artistes centrafricains absents sur les plateformes occidentales. Cette application constituera un réseau pour les artistes qui auront là une opportunité de vivre de leur art.

Une raillerie qui suscite motivation 

L’origine de son imagination est née d’une mauvaise blague d’un collègue de classe surnommé qui a une idée stéréotype de la République Centrafricaine, a regretté Clairvie-Edouard Yetikoua. Alors, dans cette blague entre étudiant, « mon collègue m’a fait la remarque que la musique centrafricaine n’est pas assez représentée sur des plateformes. Il m’a demandé de lui faire découvrir les musiques de mon terroir ». Bien qu’il existe une centaine de titres centrafricains sur You tube, « j’étais confus par la difficulté de trouver un répertoire de la musique centrafricaine en ligne », a reconnu l’ingénieur, surnommé Edouardo. « J’ai alors eu cette forte motivation en tant qu’ingénieur de créer une plateforme qui peut répertorier les musiques centrafricaines », a-t-il justifié.

Ainsi, d’une simple imagination, elle est devenue « mon projet universitaire de fin d’études ». Pour réaliser son dessein qui lui a déjà coûté 1500 euros, le promoteur de “Mozoko” bénéficie du coaching de l’Université de Tours pour le modèle économique. 

L’engouement pour l’application Mozoko :

Déjà, 45 artistes se sont inscrits sur la plateforme qui diffuse pour l’instant en audio et 100% gratuit. Sa mise en ligne en 2017 comme période de test a drainé au moins 200 visiteurs par jours. 

Suite à cet engouement, déjà, une entreprise de développement informatique et artistique a décidé d’accompagner Mozoko. Edouardo compte lancer cette entreprise en 2021 pour occuper les jeunes et contribuer à la réduction du chômage.  Les playlists de “Mozoko” sont diverses. Ils vous feront découvrir de nouvelles mélodies centrafricaines qui animeront des soirées folles dans les grandes boites.  

Fridolin Ngoulou/Brice Ledoux Saramalet

 

RJDH