BANGUI, le 14 Novembre 2022(RJDH)—le pays depuis ces deux dernières années, organise régulièrement des audiences correctionnelles sur les affaires criminelles et des graves crimes commis sur l’ensemble du territoire. Dans les juridictions ordinaires en passant par la Cour pénale spéciale et la Cour pénale internationale, c’est un satisfecit exprimé par des Banguissois interrogés par le RJDH à travers un micro trottoir.
A Bangui, la Cour d’Appel entame sa deuxième session criminelle de l’année en cours et plusieurs dossiers sont inscrits au rôle de ces audiences qui vont durer pratiquement un mois. Alors dans les Tribunaux, les audiences se tiennent régulièrement pour des cas de délit et simple affaire.
Et au greffe de la Cour pénale spéciale, avec la première condamnation dans l’affaire le parquet spécial de la cour contre les trois auteurs de crimes de guerre et crimes contre l’humanité, un fort applaudissement est constaté au sein de la population et des victimes qui voient un pays fragilisé par des conflits armés, « tente de tourner la page sombre de son histoire ».
« Nous sommes en train de voir que nos plaintes et plaidoyers commencent à porter leurs fruits en termes de justice.IL faut encourager ces efforts que nos juridictions nationales et la CPI sont en train de déployer pour lutter contre l’impunité dans le pays », a exposé Jean de Dieu, un jeune étudiant à la Faculté des sciences juridiques à l’Université de Bangui.
L’idéal pour Franck, conducteur de taxis, est d’aller au-delà, « c’est vrai, on peut dire d’emblée que l’appareil judiciaire est en marche. N’oublions pas que la politique ne doit s’ingérer dans les affaires. Parce que le degré des crimes est trop élevé, qu’il va falloir garder l’indépendance des juges ».
Ces diverses réactions interviennent dans un contexte où plusieurs procès ont eu lieu en Centrafrique et au quartier pénitentiaire de la Cour pénale internationale sur la situation de la République Centrafricaine 2.
RJDH
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