BANGUI, le 25 juillet 2023 (RJDH)—La campagne référendaire officiellement lancée le 15 juillet 2023, s’intensifie dans plusieurs préfectures et sous-préfectures de la République Centrafricaine. Des ministres et des personnalités politiques sont sur le terrain pour solliciter du peuple centrafricain le « oui » à moins d’une semaine des consultations référendaires prévues initialement pour le 30 juillet 2023.
Après Bangui, le président de la République Faustin Archange Touadera et plusieurs des membres du gouvernement ainsi que des personnalités politiques majoritaires du MCU (Mouvement Cœurs Unis, le parti du président Touadera), sont sur le terrain afin de remporter plus de voix le 30 juillet 2023.
Des appels pour voter en faveur du « oui » se multiplient à Bangui tant à l’intérieur du pays.
Le Ministre résident de la préfecture de la Sangha-Mbaere Thierry Kamach était dans l’équateur, Arnaud Djoubaye Abazene était également parti rencontrer les populations de la Vakaga en sa qualité de ministre résident de la région. Tout comme Hassan Bouba, qui a sillonné les régions de la Haute-Kotto pour s’adresser aux populations d’aller voter en faveur de la nouvelle constitution contestée par l’opposition démocratique.
Selon un des membres du démembrement de l’autorité locale de la sous-préfecture de Kabo au Nord du pays, « l’ambiance de la campagne référendaire ne se fait pas sentir dans la ville à travers les banderoles et les affiches qui ne sont pas visibles. Cependant, on note la non visibilité des partisans du (NON) », a-t-il relaté.
Plusieurs ministres résidents et certains élus de la nation, membres du parti au pouvoir MCU, ont effectué des tournées dans certaines villes du pays, pour sensibiliser la population afin d’aller voter pour le « oui », même si l’ambiance de cette campagne reste faible après leur passage, selon le constat du RJDH.
D’après certains habitants contactés dans la ville de Bambari, Bangassou, Paoua, Obo, Kabo, « les affiches et les banderoles ne sont pas tellement visibles », comme l’on remarque un peu partout dans la capitale « et les populations s’interrogent si la campagne est seulement lancée qu’à Bangui », ont avancé ces derniers.
« Nous avons constaté que certaines populations n’ont pas assez de connaissance sur le référendum et surtout d’informations sur le contenu du projet de cette nouvelle constitution », confie un leader d’une association locale à Bangassou.
Les grandes villes avec une forte densité de la population notamment Bouar chef-lieu de la de Nana-Mambéré, Berberati dans la Mambéré-Kadeï, Bria dans la Haute-Kotto, Birao dans la Vakaga, sont hâtivement visitées et où la situation sécuritaire est relativement calme.
Jocelyne Nadège Kokada
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