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Centrafrique : « Une personne sur quatre sont des déplacées ou réfugiées », selon Philippo Grandi, Haut-Commissaire de HCR

Centrafrique : « Une personne sur quatre sont des déplacées ou réfugiées », selon Philippo Grandi, Haut-Commissaire de HCR

Centrafrique : « Une personne sur quatre sont des déplacées ou réfugiées », selon Philippo Grandi, Haut-Commissaire de HCR

BANGUI, le 04 Novembre 2019(RJDH)—Une personne sur quatre sont des déplacées ou réfugiées ce qui témoigne une proportion de déplacement qui est parmi les plus élevés aux monde. Un Constat fait par le Haut-commissaire du HCR, Philippo Grandi, en visite en Centrafrique du 02 au 04 décembre. Il l’a fait savoir cet après-midi lors de sa rencontre avec les  professionnels de médias à Bangui.

En visite de trois jours dans le pays, le Haut-commissaire du HCR, Philippo Grandi a indiqué que la  Centrafrique est classée parmi les pays où le nombre des personnes affectées par la crise est en hausse entrainant ainsi leurs déplacements en lien avec les conflits armés.

Pour le Haut-Commissaire du HCR, une personne sur quatre en Centrafrique sont des déplacées, « En Centrafrique, une personne sur quatre sont des déplacées ou réfugiées. C’est beaucoup. C’est une proportion qui est la plus élevée au monde, cela reflète quand même une crise grave qui a sévi dans  ce pays depuis plusieurs années et qui a débouché sur un phénomène de déplacement massif à l’intérieur et à l’extérieur du pays », indique-t-il.    

Le pays renoue peu à peu avec la paix encouragée par des signes manifestés de retour par les déplacés internes, selon Philippo Grandi, « Cet élément, c’est le souhait de beaucoup des centrafricains déplacés ou un certain nombre de ces personnes de rentrer chez elles et d’en terminer avec la dépendance. Je l’ai entendu haut et fort lors de ma visite sur le site des déplacés à Bambari c’est encore une minorité des personnes qui déplorent cette situation qui pose de problème », a cru le Haut-Commissaire du HCR.  

Au-delà de la volonté de retour, il est important d’accompagner ces personnes dans les mesures du possible mais les soutenir n’est pas aussi suffisant dans un pays comme la RCA qui a encore des défis majeurs à relever. « Le retour n’est pas suffisant, c’est la durabilité de ce retour ; c’est soutenir ce retour dans le temps pour que ces déplacés ou réfugiés ne deviennent pas de nouveau des personnes déplacées. C’est là le défi dans un pays qui a encore des défis de sécurité, au niveau des services publiques, au niveau de la présence de  l’administration de l’Etat» a rappelé Philippo Grandi, Haut-commissaire au HCR

La visite du Haut-Commissaire en Centrafrique s’inscrit dans le programme du Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés visant à accompagner les réfugiés ayant accepté volontairement de rentrer au pays.

RJDH