BANGUI, 17 Février 2021 (RJDH) —Le procès dans l’affaire le bureau du procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI) a été saluée par le collectif des associations des victimes de Centrafrique. C’est un début de réponse selon le secrétaire exécutif, qui en appelle la cour à poursuivre tous les auteurs et complices de multiples conflits en Centrafrique.
Cette réaction intervient un jour après l’ouverture de procès concernant deux leaders d’Anti-Balaka, arrêtés par la Cour Pénale Internationale pour crimes de guerre et crimes commis en Centrafrique entre 2013 et 2014. Un espoir pour les victimes réunies en associations en quête de justice équitable et réparatrice.
Pendant l’audience suivi à Bangui en direct, les organisations de la société civile, des organisations des victimes, ont apprécié la tenue de ce procès, qui selon elles, constitue un début de réponse à leurs attentes, « cette séance judiciaire constitue un début d’espoir pour toutes les victimes désespérées. La justice commence à remporter sur les présumés auteurs des crimes », a affirmé Bertin Botto, secrétaire général du collectif des associations des victimes.
Les deux prévenus à la Haye ont tenu le même langage qu’ils ne se reconnaissent pas dans les infractions dont ils sont mis en cause, « je ne suis pas responsable des faits qui me sont reprochés », a déclaré à la Cour Alfred Yékatom Rombot, même position prise par Patrice Edouard Ngaissona.
Certaines victimes ont réagi suite à la déclaration des deux accusés en soulignant en leurs termes : « que la justice soit rendue ! Et qu’il y ait réparation. Des femmes ont été victimes de viol, plusieurs personnes ont perdu leurs biens, d’autres ont perdu la raison et se sont retrouvées dans les centres psychiatriques», ont martelé plusieurs leaders des victimes présentes à l’ouverture de l’audience.
Le procès se poursuit avec l’accusation des deux prévenus à la Haye. Notons que les deux suspects ont été pour poursuivis pour 21 et 32 chefs d’accusations.
Auguste Bati-Kalamet.
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