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Centrafrique : affaire 17 accusés, le parquet général requiert dix ans de prison cependant la défense exige un acquittement

BANGUI, 26 Mai 2022 (RJDH) ---Le parquet général a requis dix ans des travaux forcés contre les 17 accusés dont Dieudonné Ndomaté poursuivis nota

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BANGUI, 26 Mai 2022 (RJDH) —Le parquet général a requis dix ans des travaux forcés contre les 17 accusés dont Dieudonné Ndomaté poursuivis notamment pour complot et association des malfaiteurs. La défense des accusés plaide pour l’acquittement de ses clients, car les éléments avancés par la Cour ne sont pas fondés.

Les avocats de la défense ont plaidé non coupable alors que le ministère public représenté par Éric Didier Tambo, dans son réquisitoire, a demandé dix ans des travaux forcés. C’est l’affaire le ministère public contre les 17 accusés dont l’ancien ministre Dieudonné Ndomaté, qui sont poursuivis pour complot et association des malfaiteurs de nature à compromettre la sécurité publique.

Lors de la plaidoirie, la défense a rejeté cette proposition évoque un manque d’éléments de preuve, « la loi prévoit que pour entrer en condamnation d’une personne, il faut que les trois éléments constitutifs soient associés. Il s’agit des éléments légaux, des éléments matériels et les éléments intentionnels. Le ministère public n’a pas présenté les effets militaires retrouvés sur nos clients, ni un plan de guerre. Donc, c’est une accusation sans preuve », a avancé Johnny Yéréma, avocat des accusés.

Me Madougou, dans sa plaidoirie a demandé l’acquittement de tous les accusés, parce que, le ministère public a présenté un dossier vide, sans aucun élément convaincant. « Nos clients communs se sont réunis non pour se préparer à un Coup d’Etat, mais plutôt pour le toilettage de la liste afin de rendre éligible pour le processus du DDRR. Comme le parquet n’a pas des éléments de preuves, l’acquittement de tous accusés est réclamé », a plaidé l’avocat.

Au cours de la défense, Maitre Régis Tiangaye a dénoncé des cas de violation des droits de l’homme enregistrée au Camp de Roux, pendant l’arrestation des 17 accusés, « ils ont été exposés au soleil, ils ont été privés de nourritures, ils ont été incarcérés dans une chambre dénommée Porte-Rouge, privée de lumière. Ils ont subi un traitement inhumain. Nous demandons leur libération ».

La décision de la Cour criminelle sur l’affaire le ministère public contre les 17 accusés est attendue ce vendredi 27 mai selon la Cour d’Appel de Bangui.

Auguste Bati-Kalamet

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