BANGUI, 23 Janvier 2024 (RJDH) — La commission épiscopale pour les réfugiés et les migrants dresse un bilan probant de ses activités au titre de l’année 2023 auprès des immigrés, réfugiés, déplacés et les victimes des traites de personnes.
L’église à travers cette commission apporte l’hospitalité aux personnes en situation de refuge, migration, déplacement et les victimes des traites de personnes. Elle s’est fixée pour objectif de mettre la personne débout, mais non dans une situation de dépendance.
« L’église doit être proche des migrants et des réfugiés. Beaucoup de personnes qui quittent ce pays, parfois ce n’est pas par ce qu’elles l’ont choisi; ce sont des situations parfois qui obliquent et l’église, en tant que mère ne peut rester hostile de ses frères et sœurs», a témoigné Dieudonné Cardinal Nzapalinga, l’Evêque qui s’occupe de cette commission.
Cette année, grâce au financement de la commission internationale catholique pour les migrants, d’après Père Jules SOH Secrétaire Exécutif National de la Commission épiscopale, au moins 542 bénéficiaires ont été assistés par cette commission, à travers des projets relatifs à la scolarisation des enfants, l’accompagnement thérapeutique nutritionnel des enfants malnutris, l’organisation des ateliers de formation en santé mentale et soutien psycho-social à Bangui, Boda, Bossangoa et Bouar, a souligné Père Jules SOH Secrétaire National de la Commission épiscopale pour les migrants et réfugiés (CEMIR).
Construire l’avenir avec les migrants et les réfugiés signifie également reconnaitre et valoriser ce qu’ils peuvent apporter au processus de construction, c’est le message du Pape François à l’occasion de la 108ème journée mondiale des migrants pour soutenir les actions que mène l’église auprès de ces personnes.
Vivien de Capistran Nvalé
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