BOUAR, 21 04 2021 (RJDH) — Environ vingt personnes sont poursuivies par le parquet de Bouar à l’Ouest du pays pour, viol, association des malfaiteurs, séjour irrégulier. La tenue de cette audience marque la reprise des activités judiciaires selon le magistrat Guy Gustave Zoukazoui, procureur de la République près la Cour d’Appel de la ville après les attaques de la ville par des éléments de la Coalition des patriotes pour le changement CPC).
Le parquet de Bouar représenté par le magistrat Guy Gustave Zoukazoui, a confirmé la tenue des audiences dans la ville. « Avec la reprise des activités judiciaires, 20 personnes sont aux arrêts pour viol d’une mineure de 13 ans ». Autres natures des infractions présentées par le parquet sont entre autres, « association des malfaiteurs, vol aggravé et des cas de séjour irrégulier », a indiqué le magistrat, avant de rappeler que « des suspects très dangereux ont été transférés à la maison d’arrêt de Ngaragba à Bangui avec l’appui de la Minusca ».
Après la reprise des activités judiciaires le tribunal fait face à plusieurs défis dont, « le nombre réduit d’agents pénitentiaires, les moyens logistiques pour la sécurité du personnel. Certains locaux doivent être réhabilités parce qu’ils ont été vandalisés et des matériels de bureau volés lors de ces événements », a décrié le Procureur.
Le parquet appelle à la réhabilitation des infrastructures de la chaîne pénale dans la ville afin de lutter contre l’impunité. Certains bâtiments ont été vandalisés, lors des attaques de la ville en décembre 2020 et janvier dernier. / Auguste Bati-Kalamet
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