BANGASSOU, le 26 Juillet 2021 (RJDH) —-Pour lutter contre les multiples cas de violations des Droits de l’Homme dans la ville de Bangassou, chef-lieu du Mbomou, les jeunes se sont mobilisés pour aider les forces nationales et leurs alliés en dénonçant les présumés auteurs des actes de violences. L’initiative est soutenue par la majorité de la population et de nombreuses arrestations ont été enregistrées notamment des éléments de la CPC.
Les éléments de la CPC qui se sont éparpillés dans plusieurs localités après les violents combats en mars dernier à Bangassou. Leur présence selon les témoignages des autorités locales, constitue un danger permanent pour les populations qui n’arrivent pas à vaquer librement à ses activités quotidiennes. Le couloir humanitaire est fragilisé ajoutent certaines ONG qui s’investissent pour une assistance urgente dans les localités affectées par les conflits. Des motos ont été incendiées à cela s’ajoute des cas de tueries.
Ces actes de violences ont été attribués aux éléments de la Coalition des patriotes pour le changement(CPC) où des éléments se sont éparpillés dans la nature. C’est dans ce contexte que la population du Sud-est du pays s’est engagée à lutter contre les exactions de la CPC.
Joint par le RJDH, une source de la ville de Bangassou a indiqué que certains éléments de cette coalition ont été traqués et remis aux autorités compétentes de la ville de Bangassou.
« Ils ont été arrêtés et transférés aux forces de sécurités intérieures », a fait savoir la source bien informée contactée par le RJDH.
Parmi ces éléments arrêtés, « trois éléments ont réussi à s’évader de la chambre de sûreté des FSI. Nous nous sommes organisés pour ramener ces éléments. Ces malfrats se sont réfugiés au champ à environ cinq (05) kilomètres de la ville de Bangassou. Ils sont en ce moment remis aux forces de l’ordre pour des procédures judiciaires », a précisé une source sécuritaire.
Ces opérations contre ces malfrats se poursuivent jusqu’à ce que la paix revienne dans la ville, décident ces jeunes qui en appellent au renforcement des dispositifs sécuritaires dans la zone du Sud-est. Lors des attaques de Bangassou en mars dernier, des jeunes de la ville ont regagné les rangs de la CPC.
Auguste Bati-Kalamet.
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