BANGUI, le 10 Novembre 2023 (RJDH) — Plusieurs entreprises privées ont été outillées sur l’opportunité du marché. Tout est parti d’un constat selon le Représentant résident de la Banque mondiale où le taux de participation des petites et moyennes entreprises est très faible dans les offres financées par l’institution financière internationale en Centrafrique.
La Banque Mondiale en Centrafrique s’investit pour la promotion de la prospérité, en luttant contre l’extrême pauvreté et faire.
Malgré les facilités qu’offre l’institution financière en matière de passation des marchés la part du secteur privé centrafricain sur le marché demeure relativement faible, a relevé, Guindo Rurangwa, Représentant Résidant de la Banque Mondiale en Centrafrique, «le secteur privé national ne représente qu’environ 24 % sur les financements accordés à la RCA dans le cadre du projet de développement des secteurs clés, des travaux publics, de l’énergie et de l’éducation ».
Plusieurs raisons pourraient expliquer ce faible ratio dont les principales se résument à l’accès réduit à l’information sur les opportunités de marchés, l’absence de partenariats entre les entreprises étrangères et les entreprises locales, les difficiles accès aux crédits garantis des banques commerciales, a-t-il expliqué.
Le Premier Ministre chef du gouvernement Félix Moloua justifie ce faible taux d’accès par le fait que, « nous sortons des évènements très douloureux qui ont complètement affaibli le secteur privé. Et aujourd’hui nous devrons travailler pour donner plus d’opportunités au secteur privé pour se développer », rappelle le Premier ministre.
Il faut noter que l’organisation de cet atelier est une occasion d’avoir des discussions entre les différents acteurs du secteur privé ainsi que les représentants des institutions commerciales afin de partager leur expérience et expertise.
Paméla Dounian-Doté
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