HomeActualitésSociété

Centrafrique : Le consortium d’ONGs des femmes d’Afrique centrale autour de la mise en œuvre de la résolution « paix et sécurité » de l’UA selon l’Agenda 2063

Exif_JPEG_420

BANGUI, le 15 Novembre 2023(RJDH)—Le gouvernement français à travers l’AFD vient de financer un consortium d’organisation de la société civile de la sous-région d’Afrique centrale pour mettre en œuvre le projet « Egalité entre les hommes en Afrique Centrale ». Ce projet s’appuie également sur la paix et la sécurité comme définies dans l’Agenda 2063 de l’Union Africaine.

L’instabilité constitue une menace permanente à la paix durable et à la sécurité dans la sous-région. Ce contexte prouve à suffisance l’inclusion de la femme au stade précoce possible de processus de paix est fondamentale.

Il s’agit des ONGs féministes, Association de lutte contre les violences faites aux femmes du Cameroun, le Fonds pour les femmes Congolaises et Women Act for living Together(WALT) de la République Centrafricaine. Ces organisations se sont réunies en consortium dans l’initiative de contribuer à l’atteinte des Objectifs de l’Union Africaine conformément à l’agenda 2063 pour la paix et la sécurité en Afrique.

Le projet vise à promouvoir la pleine participation des femmes, des jeunes filles et des ONGs féministes en RDC, au Cameroun et en RCA qui sont impliquées dans la mise en œuvre de l’Agenda de l’Union Africaine.

« C’est pour que les femmes puissent affirmer leur leadership dans le processus de la paix et de reconstruction en RCA. Ce projet de 3.250.000 euros seront mis en œuvre dans la sous-région pour que les femmes puissent s’investir à promouvoir la paix et à  être présentes dans les processus de dialogue et de reconstruction de paix en Afrique centrale », a résumé Angéline Kel Kaïgama, président de l’ONG nationale WALT.

Le renforcement des capacités des ONGs féministes se range dans le premier pilier en vue de leur participation dans la résolution des conflits et aux processus des négociations et de la consolidation de la paix en République Centrafricaine.

Le degré de vulnérabilité des femmes les expose également à des risques de violences de toutes sortes bien que le pays dispose d’une stratégie nationale qui vise à réduire les violences basées sur le genre, le mariage précoce  des enfants et les mutilations génitales féminines.

RJDH

RJDH

COMMENTS