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Centrafrique : La Coopérative des femmes de Ouandago à 48 km de Kaga-Bandoro en première ligne pour combattre la malnutrition aigüe et sévère avec le soutien du CICR

réunion femmes de Ouandago

OUANDAGO, le 18 Janvier 2024(RJDH) —Des femmes de Ouandago dans la Nana-Gribizi à travers leur association dénommée « Maman Modèle » luttent contre la malnutrition aigüe. L’une des actions consiste à sensibiliser les femmes et jeunes filles sur la sécurité alimentaire et la protection de l’enfance. Cette activité est soutenue par le Comité international de la Croix rouge(CICR) en Centrafrique dont l’objectif est de parvenir à équilibrer l’alimentation au sein de la communauté.

C’est un projet de la prise en charge nutritionnelle en milieu communautaire financé par le département de la sécurité alimentaire du Comité international de la Croix rouge de Kaga-Bandoro.

Le projet soutient les initiatives des femmes de Ouandago dans la Nana-Gribizi dont l’objectif est de sensibiliser la communauté sur la malnutrition aigüe.

« Les produits alimentaires tels que le riz, l’huile et de sel destinés aux enfants malnutris sévères ne sont pas utilisés à bon escient. Les enfants bénéficiaires de cet appui continuent de tomber dans cet état de malnutrition», a remarqué Mohamed Asseïde, le responsable qui s’occupe du volet sécurité alimentaire au sous-bureau du CICR de Kaga-Bandoro.

D’où la nécessité du CICR de mettre en place un mécanisme de suivi et de référencement des enfants malnutris une fois recensés au sein de la communauté pour la prise en charge médicale et alimentaire au centre de santé de Ouandago.

Pour renforcer cette dynamique, un financement a été accordé aux femmes de la coopérative « Maman Modèle » composée de quatre groupements, « sur fonds de relèvement économique et de se lancer dans des activités génératrices de revenue », a ajouté Mohamed Asseïde du CICR.

Germaine Vekos, présidente de la Coopérative « Maman Modèle », a souligné l’importance de ce projet au sein des foyers, « nous faisons du porte à porte pour constater effectivement comment les enfants sont nourris et traités par leur maman. Grâce aux moyens du CICR, nous prenons les températures des enfants à l’aide de l’appareil et c’est à l’issue des résultats que nous pouvons référer les cas ou pas pour la prise en charge », a rapporté la présidente.

Ce projet tend vers la fin et le CICR a formé ces femmes pour la pérennisation de ce programme. Le CICR appuie le Centre de santé de Ouandago dans les services de soins curatifs et préventifs, maternel et infantile et nutritionnel depuis plusieurs années. 

Judicaël Yongo.

RJDH

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