BANGUI, le 18 Janvier 2024(RJDH) — Le Gouvernement et le HCR sont dans une nouvelle approche pour une réponse humanitaire durable en faveur des réfugiés en Centrafrique. Ces deux structures entendent apporter une aide durable à ces personnes qui ont fui leur pays d’origine en raison de conflits notamment au Soudan. Cette nouvelle approche du gouvernement et le HCR intervient dans un contexte de mobilisation de financements afin d’atteindre les objectifs fixés.
La République Centrafricaine accueille des populations mixtes notamment, réfugiés, demandeurs d’asile, personnes déplacées internes et rapatriées. Ce mouvement de déplacements de populations fait suite à la situation socio-politique au Soudan et au Tchad.
Le Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés(UNHCR) veut faire en sorte que les réfugiés soient productifs au sein de la communauté hôte et de participer à la vie économique de la République Centrafricaine.
le HCR travaille pour les appuyer en semence et outils aratoires pour se lancer dans l’agriculture, « comme il pleut dans ces zones et que, la plupart sont des ruraux, cela va faciliter le commerce», a projeté le Représentant du HCR Olivier Fafa.
Des milliers des réfugiés ont cherché asile en Centrafrique, « là nous parlons de réfugiés de plusieurs nationalités ». Les derniers sont notamment, les Soudanais et Tchadiens et des réfugiés dans les zones urbaines, « pour toutes ces personnes, ce que nous faisons, c’est d’assurer qu’ils y aient la liberté de mouvement sur le plan protection et qu’ils aient des documentations. À part l’assistance à la protection, il y a également notre réponse matérielle, en termes d’articles ménagers, santé d’eau, abris et assainissement », a poursuivi le HCR.
Depuis avril 2023, la crise au Soudan a forcé des milliers de personnes à se réfugier dans l’extrême nord de la République Centrafricaine. Selon le Secrétaire général de la CNR Every Zouaka, la Commission nationale pour les réfugiés et le HCR ainsi que les acteurs humanitaires sont mobilisés sur le terrain afin de fournir la protection et répondre à leurs besoins humanitaires. Ces actions bénéficient aussi aux communautés centrafricaines qui les accueillent.
Judicaël Yongo
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