BIMBO, le 04 Aout 2022(RJDH)—l’Unité de communication et sensibilisation de la Cour pénale spéciale de la République Centrafricaine facilite l’accès aux informations sur son mandat et sa compétence à travers une activité de sensibilisation auprès du personnel pénitentiaire à Bangui. Ce mercredi 03 aout 2022, la cour hybride a fait connaitre les images de son premier procès aux femmes détenues de la maison d’arrêt de Bimbo, sortie sud de Bangui.
Les prisons en République Centrafricaine sont des lieux difficiles d’accès et ne font pas partie des cibles pour les activités de sensibilisations. C’est dans ce contexte que devant les détenues de Bimbo, cette cour hybride a non seulement présenté son mandat et sa compétence, mais également exposé les résultats significatifs depuis sa mise en place en Centrafrique.
Le greffier en chef de la CPS a fait connaitre les images du premier procès de cette cour. Cette activité s’inscrit dans le cadre de la journée de la justice pénale internationale commémorée le 17 juillet de chaque année. Une date qui marque l’anniversaire de l’adoption du Statut de Rome en 1998 et permet justement de renforcer les liens entre tous ceux qui œuvrent pour la promotion et la défense de la justice, les droits des victimes et qui s’engagent à prévenir la commission de ces crimes au nom de la paix et de la sécurité internationale.
« La prison n’est pas un lieu de punition, mais de correction et c’est une occasion ultime afin de revoir sa vie et opter pour le changement afin d’observer les règles de la société », a martelé le Greffier en chef de la Cour pénale spéciale Dieudonné Sénégo.
Selon Gervais Bodangaye, il s’agit d’aller à la rencontre des détenus dans deux prisons de référence afin de les sensibiliser sur le mandat de la cour pénale spéciale et de faire la promotion de la journée de la justice pénale internationale et de présenter l’encrage de la justice transitionnelle dont la CPS est un acteur clé auprès de la population.
Au total, 105 détenus et 45 agents pénitentiaires sont visés à travers cette activité à la maison d’arrêt de Bimbo et le Camp de Roux.
Judicaël Yongo.
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