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Centrafrique : La flambée de violence à l’Extrême-est du pays attire à nouveau, la crise alimentaire et des besoins sociaux à Obo et Mboki

Antibalaka fighters walk in Gambo, southeast Central African Republic, on August 16, 2017. Antibalaka fighters fought against a Seleka militia to chase them out of Gambo in early August. They say that they are now hundreds in town, with most of the civilians have fled to escape the battles. / AFP PHOTO / ALEXIS HUGUET

OBO, le 17 Mai 2023(RJDH)—Les prix de produits alimentaires et de première nécessité ont galopé sur les marchés de Obo, Mboki, Zémio, villes du Haut-Mbomou situées dans l’Est de la RCA quand la crise soudanaise s’est nettement dégradée. Les populations ne parviennent pas à trouver des produits tels que le sucre, la farine, le savon et les matériaux de construction à faible coût. Cette difficulté est la conséquence directe des combats soudanais, la dégradation des routes en Centrafrique.

Le ravitaillement de ces villes qui dépendent des pays voisins notamment le Sud-soudan, le Soudan, est pénible.

Les prix de matériaux de construction ont augmenté sur les marchés de la ville de 0bo dans la préfecture du Haut-Mbomou. Un sac de ciment coute aujourd’hui à 37500 frs et la tôle marque Galva de 3 mètres est vendue à 17500 francs. L’impraticabilité des routes et l’insécurité sont les principales raisons de cette hausse vertigineuse des prix.

Il est difficile pour un habitant de la ville de Obo de se lancer dans des travaux de construction. Cette difficulté s’explique par la hausse des prix des matériaux de construction, selon Jean De Dieu, habitant de Obo.

Sadrack un commerçant, évoque l’état des routes qui ne favorise pas l’acheminement des marchandises dans les régions. Il confirme cette flambée de prix sur le marché. Les habitants du Haut-Mbomou ont de difficultés de construire des maisons de qualité. A titre d’illustration, un sac de ciment qui coutait 15000f, a doublé présentement sur le marché de

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