BIMBO, le 08 juillet 2021 (RJDH)—L’ultimatum de la menace des groupes armés à envahir le village Konga dans la commune de Bimbo-3 est expiré depuis le samedi dernier. Leur présence a été visible depuis le 30 juin 2021 au village Konga situé à 15 km de Bangui.
Ces événements se sont produits dans la matinée du 30 juin 2021 dans le village Konga situé à 15 km au nord-sud de la capitale Bangui.
Selon Joseph Bendounga député de ladite circonscription, « ces hommes armés non identifiés étaient au nombre de cinq (5). Trois disposaient par de vers eux, d’une arme automatique de marque AK_47, une autre porte sur lui une arme artisanale et la dernière personne ne disposait d’aucune arme. Dès leur entrée dans le village, ces derniers ont demandé à manger mais c’est quelques instants plus tard quand ils ont abattu un porc pour l’emporter que la population se sont soulevés contre eux pour les mettre en déroute » a expliqué Joseph Bendounga avant de préciser que les malfrats dans leur fuite ont promis revenir dans le village en guise de représailles.
Face à cette situation, la population déplore la lenteur des forces de sécurité intérieure à répondre à des pareilles situations dans un village dépourvu déjà de voie de communication fluide au déplacement des véhicules.
« La responsabilité du gouvernement qui se propose de restaurer la sécurité est engagée pour lutter contre l’insécurité dans le pays en général et Bimbo 3 en particulier. Car cette circonscription est l’une de ceinture de Bangui qu’il faut protéger », a rappelé Joseph Bendounga.
Bien que les FACA et leurs alliés ont réussi à mettre en déroute les éléments de la CPC tant à Bangui que dans certaines villes du pays, ces derniers continuent de roder aux alentours des villes qu’ils occupaient jadis. Par crainte d’une confrontation directe avec les forces, FACA et les rumeurs d’infiltration de la ville de Bangui depuis quelques temps après les opérations coalisées FACA- et leurs alliés, Russe les éléments des groupes rebelles sont pour la plupart reconvertis en coupeurs de route pour s’en prendre parfois à la population civile.
Severin Garba.
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