KABO, le 08 Juillet 2021 (RJDH)— A l’intervalle de trois semaines, 19 personnes ont trouvé la mort dans la Sous-Préfecture de Kabo, au nord du pays. Des actes criminels attribués aux éléments de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) et les éleveurs armés.
L’information est confirmée par Chantal Merveille Torma, député de Kabo-1 au cours d’un entretien avec la RJDH en date du mardi 07 juillet. La dernière tuerie remonte en date du vendredi 2 juillet où deux personnes sont tuées par des inconnus armés au village de Kette Sido à 34 kilomètres de la ville de Kabo.
« Il s’agit d’un père de foyer âgé d’une cinquantaine et son garçon de 14 ans. Les deux étaient en train de cultiver le champ, lorsque des bandits armés ont fit irruption sur eux avant de les abattre froidement. Ce cas vient porter à 19 le nombre de personnes tuées à l’intervalle de trois semaines. C’est inadmissible ! », s’est indigné l’honorable député de Kabo-1 face à ces cas récurrents.
Ces cas ont eu de répercussions néfastes sur les activités dans la ville. « La relance des activités champêtres, commerciales, élevage et éducatives est difficile du fait de la présence constante des hommes armés. L’accès des humanitaires dans ces contrées pour apporter des réponses aux vulnérables est difficile », a décriée un chef de groupement agricole joint par le RJDH.
L’insécurité est dans la majorité des régions du nord de la RCA, dont les sous-préfectures de Kabo, Batangafo et Bossangoa. Les droits à la vie, au soin de santé primaire, à l’éducation des enfants et la libre circulation des biens et des personnes est difficile par rapport à la présence des groupes armés aux alentours de ces localités.
Auguste Bati-Kalamet
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