BRIA, le 30 mars 2021(RJDH)—-Pour la réduction de violence communautaire à Bria dans la Haute-Kotto, la section des affaires DDR de la Minusca a soutenu les groupements de jeunes démobilisés des groupes armés. Des bœufs ont été remis à ces jeunes pour la relance des activités agricole afin de lutter contre l’insécurité alimentaire.
Ce projet CVR vise principalement les jeunes issus des groupes armés et démobilisés dans le cadre du programme du DDR en Centrafrique. Ces principaux bénéficiaires selon le président Paulin Bangabele sont des jeunes,
« ayant volontairement renoncé à la violence et décidé de s’engager dans la recherche de la paix à travers le projet CVR, d’apprendre et de pérenniser les valeurs de notre nation au quotidien », explique Paulin Bangabele, président des bénéficiaires du projet CVR de Bria.
Dr Jean de Dieu Ntanga Ntita, coordonnateur régional de la section DDR et responsable du projet CVR à la MINUSCA se félicite de l’initiative et explique la stratégie du projet qui se base sur le renforcement des capacités organisationnelles et la promotion des valeurs citoyennes.
L’orateur principal, Mr. André Le Mercier, présente aux participants les cinq verbes de Boganda que sont, « nourrir, vêtir, loger, soigner et instruire ». Il a invité les jeunes à s’approprier du concept Etat-Nation et à préserver les biens publics et communautaires. A son tour, le professeur d’histoire du même établissement scolaire a présenté la biographie de Boganda.
Deux paires de bœuf de trait, soit quatre têtes, ont été remis aux groupements de Bornou et de Gobolo pour la relance des activités agricoles. C’est dans l’esprit de matérialiser le verbe nourrir de Boganda. Ces groupements seront accompagnés techniquement par les directions régionales de l’agriculture, de l’élevage et de l’agence centrafricaine pour le développement agricole, bien-sûre, avec le soutien technique et financier de la MINUSCA à travers le projet CVR de la section DDR.
Le projet CVR contribuera à la réduction de l’insécurité alimentaire dans les régions. Les bénéficiaires grâce à cet appui peuvent espérer à la récolte après les trois premiers mois, a conclu le sous-préfet de Yalinga.
RJDH
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