Centrafrique : « Pour ce second quinquennat, aucun groupe armé actif sur le territoire national », déclare F.A Touadera lors de son investiture

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Centrafrique : « Pour ce second quinquennat, aucun groupe armé actif sur le territoire national », déclare F.A Touadera lors de son investiture

BANGUI, le 30 mars 2021(RJDH)—-Le Président réélu Faustin Archange Touadera, déclare qu’au cours de son second quinquennat, il n’y aura « aucun groupe armé actif sur le territoire de la République Centrafricaine ». Il promet de rétablir la sécurité sur l’ensemble du pays en renforçant les capacités des forces armées nationales et les forces de sécurité intérieure conformément à la loi de programme de 2019- 2023 relative au recrutement et formation de 1023 jeunes centrafricains chaque année.  Ce travail se fera avec le soutien de l’EUTM, la Russie et le Rwanda.

Il est investi pour ce second mandat, Touadera a déclaré qu’il y aura une ligne rouge, pour barrer la route à l’impunité, pour ce second quinquennat, Touadera précise qu’il fera de la lutte contre l’impunité une colonne vertébrale.

« Mon vœu, qui est d’ailleurs celui de majorité des centrafricains est qu’à l’issue de ce second mandat qu’il y ait aucun groupe armé actif sur le territoire national », déclare le président à l’occasion de son investiture.

« Pour atteindre ses objectifs, le gouvernement poursuivra, la mise en œuvre effective mais actualisée de l’accord politique pour la paix et réconciliation du 06 février 2019, qui reste le seul cadre politique reconnu et seul valable pour le règlement global de la crise centrafricaine. Avec l’appui de l’EUTM et des instructeurs russes, nous poursuivrons la mise en œuvre de la loi de programme militaire de 2019 et 2023, il s’agira en effet la formation de 1023 jeunes par an afin de rajeunir notre outil de défense »,

Il est aussi de locataire de palais de la renaissance, « de préserver la paix, de consolider l’unité nationale d’assurer le bien-être du peuple centrafricain de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge sans aucune considération d’ordre ethnique, régional, ou confessionnel », jure Touadera.

Selon la présidente de la Cour Constitutionnelle, à chaque mandat, se présente chaque défi, « les fonctions vous le connaissez, il est de notre devoir de vous les rappeler, à chaque mandat, chaque défi. Si l’on me demande de donner un titre à cette adresse, je l’intitule le président et le peuple », par ce mandat politique, Danielle rappelle qu’e la mission et le pouvoir qui vous sont conférés, à une seule finalité :« le bien-être et la dignité du peuple qui vous a fait confiance ».

Selon l’article 38 de la Constitution du 30 mars 2016, le président en sango, langue nationale et en français, prête le serment débout, découvert, la main gauche posée sur la constitution et la main droite levée. Touadera est soumis à cet exercice et « jure devant Dieu et devant la nation d’observer scrupuleusement la constitution, de garantir l’indépendance et la pérennité de la République, de sauvegarder l’intégrité du territoire ».

Dans son discours, il a annoncé l’ouverture prochaine d’une consultation nationale.

Judicaël Yongo.

RJDH

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