BANGUI, le 26 juillet 2021 (RJDH) —Le porte-parole du bureau politique du RDC a réagi sur la situation tumultueuse actuelle que traverse son parti, soit trois mois après le décès du président, Désiré Bilal Zanga Kolingba le 25 avril dernier.
Les Statuts et règlement intérieur du parti politique Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC), prévoient la succession du président dans un délai de trois mois en cas de décès.
« La succession du feu président du parti qui devrait normalement se faire dans trois mois après son décès. Mais dans la pratique, le parti aujourd’hui est dans l’impossibilité matérielle d’organiser un congrès pour élire un nouveau président. Faute d’incompréhension au sein du parti, des frères veulent mettre en place un comité ad hoc pour diriger le parti que seul le président a le droit de le faire », a rappelé Pascal Koyamene, Porte-parole du RDC.
Selon lui, six des frères veulent organiser à corps et cri une pétition pour mettre en place un comité ad hoc, « chose qui n’est pas l’égale selon les textes », précise-t-il. « Si nous voyons le fond, il n’y a pas de problème réel mais plutôt un problème de timing qu’on peut discuter. Mais malheureusement, ces frères refusent tous dialogues que nous leurs avons proposés. Ils visent seulement la personne du premier vice-président qui assure actuellement l’intérim du feu président. Cela démontre le manque de clarté et un problème de clanisme qui est mis en avant et nous dénonçons cela » a martelé Pascal Koyamene.
Le RDC a eu des négociations avec le Chef du gouvernement Henri Marie Dondra ainsi que le Président de la République dont l’accord est encore tacite. « C’est à base de cet accord que nous avons deux ministres au sein du Gouvernement Dondra» a expliqué le Porte-parole du RDC.
Le parti RDC a été créé le 07 février 1987 et le bureau politique du parti Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC), compte 22 membres. Aujourd’hui, suite aux décès de deux membres dont le président, Bilal Nzanga Kolingba le 25 Avril dernier, vingt sont encore actifs. Au rang de ces derniers, six ont décidé selon le porte-parole, Pascal Koyamene de mettre le feu en créant une crise artificielle. / Paméla Dounian- Dote.
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