Centrafrique : La tension toujours palpable à Bria après l’attaque de la position des FACA par des éléments de l’UPC

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Centrafrique : La tension toujours palpable à Bria après l’attaque de la position des FACA par des éléments de l’UPC

BRIA, le 13 Octobre 2021(RJDH) —La vie semble être calme à Bria, chef-lieu de la Haute-Kotto après l’attaque de la position des forces armées centrafricaines(FACA) à Gobolo, un quartier composée majoritairement de peuls. L’attaque a eu lieu le 11 octobre aux environs de 4h et est attribuée aux éléments armés peulhs proches de l’UPC. Selon des sources locales et de la Minusca, la tension est encore palpable car, les assaillants sont aux alentours de la ville.

Même si les activités tentent de reprendre progressivement dans la ville de Bria au Centre-est de la RCA, la psychose gagne les esprits des habitants toujours, « pour le moment, nous n’avons pas attendu des détonations d’armes comme c’est le cas du lundi 11 octobre où les éléments de l’UPC ont attaqué les positions des FACA. Ce qu’il y a de noter, c’est la psychose est palpable par ce que les éléments armés ne sont pas loin », a confié un notable qui a requis l’anonymat.

Dans une déclaration faite le 12 octobre 2021, le préfet de la Haute-Kotto, Evariste Binguinedji a condamné cette attaque,

« l’équipe mobile du DDR est depuis à Bria pour le programme de DDR. Des éléments dissidents de l’UPC qui ne sont pas favorables au programme ont assiégé le village Mbarou à PK 22 et sur l’axe Ippy. Bien qu’ils aient contourné la ville, mais la Minusca et les FACA ainsi que leurs alliés, ont riposté. La situation est maitrisée et je demande à la population d’être calme », a lancé le préfet de la Haute-Kotto.

Un habitant du quartier Gobolo joint au téléphone par le RJDH, a confirmé que les assaillants sont encore aux alentours de la ville. La Minusca et FACA appuyées par les Russes ont pu repousser ces éléments dissidents de l’UPC qui s’opposent au programme du DDR.

La Minusca lors de sa conférence de presse du mercredi 13 octobre a également confirmé le calme précaire dans la ville, car la psychose est encore palpable dans la ville.

RJDH.

RJDH

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