BANGUI, le 01 Juillet 2021(RJDH)—L’association nationale d’appui aux femmes et jeunes filles libres, victimes de violence sexuelle en situation de détresse (ANAF) apporte soutien aux victimes de VGB pour leur réintégration sociale. Le 30 juin dernier, elle a bouclé un programme de formation à l’endroit de ces dernières dont l’objectif est de procéder à leur autonomisation après les exactions dont elles sont souvent victimes.
Ils sont au total 131 survivants bénéficiaires de cette première phase de formation recensés pour suivre les formations dans les domaines de la couture, la mécanique, la menuiserie, la conduite et hôtellerie.
« Nous sommes des victimes de violences sexuelles et nous pensons que c’était fini pour nous. Mais l’association ANAF nous a soutenu dans le cadre de ce projet de formation qui va nous permettre d’exercer des activités génératrices de revenus qui pourrons nous aider dans notre vie quotidienne », a exprimé une victime.
Euphrasie Nanette YANDOKA, coordonnatrice de l’association ANAF s’est félicitée des résultats après la première phase de projet, « Nous avons formé les survivants de violence sexuelles et on a eu de résultat positif à la fin. Aujourd’hui nous avons remis des certificats aux bénéficiaires et on va continuer à les soutenir dans des groupements », ajoute-t-elle.
Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet d’appui à la réinsertion socio-économique des survivants et survivantes de violences sexuelles financée par l’Ambassade de France en Centrafrique.
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