Centrafrique : Les activités reprennent à Bocaranga dans l’Ouham-Pende après les violences armées

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Centrafrique : Les activités reprennent à Bocaranga dans l’Ouham-Pende après les violences armées

BANGUI, le 23 Mars 2021 (RJDH)—Bocaranga, une des sous-préfectures de l’Ouham-Pende au grand nord du pays a repris ses activités normales après les violences armées. Une confirmation faite par le sous-préfet Esaïe Gbanet joint au téléphone par le RJDH ce mardi 23 mars 2021
Presque tous les services déconcentrés de l’Etat ont repris, indique l’autorité sous-préfectorale, Esaïe Gbanet contacté ce mardi 23 mars 2021 par le RJDH, ceci grâce au contrôle des forces armées centrafricaines et leurs alliés. C’est notamment la chaine pénale après plusieurs années d’inactivités, la gendarmerie et bien d’autres secteurs.
« Les activités ont très bien repris dans la sous-préfecture de Bocaranga surtout avec le retour de l’équipe du tribunal. Sur plus de 16 services déconcentrés, sauf le service d’action sociale dont le chef de secteur est décédé, mais toutes les écoles depuis le début des évènements jusqu’aujourd’hui aucune école n’a été fermé dans la sous-préfecture », a confié le sous-préfet.
Même si les activités ont repris, l’absence des fonctionnaires et agents de l’Etat est constatée dans la ville, témoigne une autorité locale qui a requis l’anonymat, « oui les activités administratives ont repris bien dans la ville, sauf certains fonctionnaires qui ont dû quitté à cause de l’insécurité n’ont pas regagné leur poste ».
« Quelques rares qui ont obtenu l’autorisation sont encore à Bangui. Mais qu’’ils font de leur mieux pour pouvoir regagner leur poste afin que l’administration puisse fonctionner normalement », lance Esaïe Gbanet, sous-préfet de Bocaranga.
Bocaranga est l’une des sous-préfectures de l’Ouham-Pende qui a été attaquée plusieurs fois par des éléments des 3R. Avec la reprise de contrôle par des forces armées centrafricaines(FACA) et les forces bilatérales la vie commence à être reprise comme le confirment les autorités locales.
Annela Niamolo

RJDH

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