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Centrafrique : Les avancées dans les travaux de désensablement du fleuve Oubangui évaluées à 50%

Centrafrique : Les avancées dans les travaux de désensablement du fleuve Oubangui évaluées à 50%

Centrafrique : Les avancées dans les travaux de désensablement du fleuve Oubangui évaluées à 50%

BANGUI, le 31 Janvier 2020 (RJDH)—Les travaux d’évacuation des sables du fleuve Oubangui lancés par le gouvernement sont évalués à l’heure actuelle à 50 % par l’équipe technique. Lancés depuis le 20 janvier dernier, ces travaux sont faits pour résoudre le problème de fourniture d’eau courante dans Bangui en cette période de saison sèche.

La baisse du niveau de l’Oubangui avec le début de la saison sèche, a poussé le gouvernement à lancer ces travaux d’évacuation des sables. Il s’agit de creuser dans le lit de l’Oubangui pour faciliter l’accès des pompes à l’eau sans difficultés. Environ 10.000 m3 de sable devrait être ainsi évacués. Le Groupement d’intérêt économique pour le service commun d’entretien des voies navigables (GIE-SCEVN) du Congo Brazzaville, est retenu pour la réalisation des travaux.

Lévy Sylver Ayissou, chef de service d’hydrographie, se confie sur l’état d’avancement des travaux. « Les travaux consistent à enlever les bons de sable devant la station de pompage de SODECA. Parce que là où il y a des crépites pour faire le captage d’eau souvent les sables empêchent l’aspiration de ces eaux. Voilà pourquoi nous voulons enlever les sables qui sont là pour faciliter l’aspiration de ces eaux même quand l’eau diminue », a-t-il indiqué.   

Au bout de deux semaines, déjà l’on estime à 50 voire 60% l’avancement des travaux de captage du fleuve Oubangui vers la SODECA, poursuit-il, « donc nous avons démarré ces travaux, nous tendons vers la deuxième semaine en présence des autorités qui ont donné le coup d’envoi et nous estimons déjà de 50 à 60% d’avancement de ces travaux ».

L’une des difficultés majeures auxquelles font face l’équipe technique, c’est la présence des roches en quelques profondeurs du fleuve. «  Le plus grand obstacle, à mon avis, ce sont les roches. Cette zone est rocheuse quand vous dépassez 3 mètres de profondeur, vous allez vous rendre compte qu’il y’a pleinement des rochers même à 2 mètres. Déjà ces roches se font déjà sentir donc nous pouvons citer la présence de ces roches comme obstacle, mais nous arrivons déjà à dépasser ces zones et nous avons fait facilement 3 mètres 50 de profondeur ».  

Pour le coût total de ces travaux de désensablage, le Gouvernement centrafricain a injecté près de 90 millions de FCFA et les travaux prendront fin dans deux semaines.

Ketsia Kolissio 

RJDH