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Centrafrique : Les opérations de rapatriement volontaire des réfugiés résidant dans les pays voisins vont bientôt être lancées par le HCR et la CNR

BANGUI, le 22 Janvier 2024(RJDH)--Bientôt le retour au bercail des réfugiés Centrafricains dans leurs zones respectives, a annoncé le Haut-commis

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BANGUI, le 22 Janvier 2024(RJDH)–Bientôt le retour au bercail des réfugiés Centrafricains dans leurs zones respectives, a annoncé le Haut-commissariat des Nations-Unies pour le réfugié en Centrafrique. Plus de six cent mille personnes sont en attente de rentrer au pays après plusieurs années de refuge suite aux conflits armés.

Le programme de rapatriement des réfugiés centrafricains se poursuit grâce à la coordination du Haut-commissariat des Nations-Unies pour le réfugié en collaboration avec le gouvernement centrafricain.

Ce programme a commencé depuis sept ans et se poursuit encore. En 2024, les réfugiés centrafricains résidant dans des pays voisins à savoir les deux Congo le Tchad et le Cameroun seront progressivement rapatriés, « pour les Centrafricains qui sont à l’extérieur et qui tentent à rentrer, là également il y a un programme de rapatriement qui est en cours. Depuis sept ans, nous poursuivons ce programme en renforçant leur retour vers les zones qui sont sécurisées surtout dans la partie de l’Ouest », a confirmé Olivier Fafa, Représentant du HCR en Centrafrique.

L’opération se fera conjointement par le Haut-commissariat des Nations-Unies pour le réfugié en Centrafrique et le gouvernement de la République Centrafricaine, à travers la Commission nationale des réfugiés, a souligné le Secrétaire général de la CNR Every Zouaka, « l’État Centrafricain va développer des infrastructures de base grâce à  la Stratégie nationale de solution qui a été approuvée par le gouvernement. Et cela va aider les partenaires notamment les agences du système des Nations-Unies et les ONGs à s’inscrire dans cette dynamique pour une solution durable ».

Pour ce là, « nous avons besoin de l’assistance de tout le monde. Les institutions financières, il  y a également la Banque africaine de développement par exemple, qui est prête à soutenir le retour, l’État centrafricain aussi qui doit diriger le développement vers ces zones pour pouvoir recevoir ces personnes », poursuit le Représentant du HCR. « Développer des infrastructures  sociales de base comme les écoles, les centres de santé, qu’on mette de point d’eau, voilà un peu une série d’activité ».

Plus de six cent mille réfugiés centrafricains encore dans des pays voisins selon les données du HCR sont en attente pour le retour au bercail. Avec l’amélioration de la situation sécuritaire, depuis sept ans, le HCR et le gouvernement ont rapatrié des milliers de centrafricains qui ont fui les conflits armés déclenchés en 2013 dans le pays.

Judicaël Yongo.

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