Centrafrique : L’OIM lutte contre la traite des personnes et le trafic illicite entre le RCA et le Cameroun

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Centrafrique : L’OIM lutte contre la traite des personnes et le trafic illicite entre le RCA et le Cameroun

BANGUI, le 20 mars 2021, (RJDH)—-Pour la mise en œuvre efficace du projet de lutte contre la traite des personnes et les trafics d’organes humains entre la RCA et le Cameroun, l’OIM(organisation internationale pour la migration) a organisé une formation à Bangui  à l’intention des journalistes nationaux. Les assises ont eu lieu du 17 au 18 mars dans la capitale.

Les conflits internes et les crises humanitaires de ces dernières années ont forcé plus d’un million de personnes à fuir leur foyer en RCA. Une situation qui a pour corolaire, l’augmentation de la vulnérabilité des hommes, des femmes et des enfants.

« Nous avons opté pour une approche de complémentarité et de synergie entre toutes structures engagées dans la lutte contre le trafic illicite en Centrafrique. La traite des personnes prend de nombreuses formes de crime organisé. Cela nuit à l’intégrité de l’état légitime et la prééminence du Droit. Dans ce contexte, la coopération est l’essentiel enfin de démanteler ses activités criminelles et dangereuses », a indiqué Josiane Lina BEMAKASOUI, ministre conseillère du chef de l’Etat en matière de protection de l’enfant lors de l’atelier.

« Désormais nous allons nous impliquer dans cette lutte à travers une couverture médiatique des activités liées à ce phénomène », s’est exprimé Max Thiery TEVENE Journaliste à télé-Centrafrique un des participants à cet atelier.

Il ressort de l’atelier que la République centrafricaine dans le cadre de la traite des personnes, a ratifié la convention des Nations-Unies contre la criminalisation transnationale organisée et son protocole additionnel en octobre 2006. Une disposition visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes en particulier des femmes et des enfants.

A la suite de sa ratification, le Gouvernement a lancé une réforme du code pénal en 2010 pour inclure une section sur la traite des personnes notamment l’article 150. Une sanction d’emprisonnement ferme de 5 à 10 ans est prévue contre l’infraction de traite des personnes.

Le rapport du Département américain de 2018 présente que la RCA est passée du niveau 2 au niveau 3 en ce qui concerne la traite des personnes.

Le projet de lutte contre la traite des personnes et les trafics illicites et les criminalités organisées qui y sont liées entre la RCA et le Cameroun mise en œuvre par l’OIM est financé par le Peacebuilding Fund (PBF) des Nations-Unies.

Vivien De Capistran Nvale

RJDH

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