BANGUI, le 08 Décembre 2022 (RJDH)— la Minusca en partenariat avec l’Organisation des Femmes Centrafricaines (OFCA) a organisé une rencontre d’échanges à l’endroit des leaders religieux, notamment des scouts féminins (Guides) et d’autres organisations féminines, pour leur implication dans la sensibilisation relative aux violences que ces dernières subissent dans leur vie quotidienne.
Elles sont au total 45 femmes et filles à prendre part à cette rencontre d’une journée, qui a pour objectif de leur montrer des méthodes de lutte contre toutes formes de violences et de définir des stratégies, afin de réduire le taux élevé des violences à l’égard des femmes et des jeunes filles en RCA.
Olga- Bénédicte- FEASSONNE, chargée de relations publiques des guides de Centrafrique exprime sa satisfaction et exhorte ses paires à s’engager dans la lutte, « Je suis très satisfaite pour avoir participé aujourd’hui à cette activité organisée par la Minusca sur la sensibilisation des femmes et des filles concernant le fléau et dont les victimes par peur refusent de dénoncer les auteurs. Je voudrai une continuité. Pour nous qui sommes présentes, je nous demande d’aller restituer ce que nous avions appris. »
Laure Stella OMISSE, Chargée de communication à la Minusca justifie le choix des leaders religieux féminins, « cette activité s’inscrit dans le cadre de la campagne des 16 jours d’activisme du Secrétaire général des Nations-Unies, pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles. Nous avons plusieurs cibles identifiées par rapport aux besoins. Aujourd’hui nous avons un atelier de réflexion et d’échanges avec les leaders de la jeunesse féminine protestante et catholique ; parce qu’elles ont beaucoup d’influence et des responsabilités sur des équipes et des générations des filles qu’elles accompagnent sur le plan religieux et également dans la vie courante », justifie-t-elle.
Cette campagne des 16 jours d’activisme lancée le 25 Novembre 2022 dans le pays prendra fin le 10 Décembre 2022, date de la déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
Léa Manivela
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