Centrafrique : Sept présumés auteurs de violence sexuelle sur mineures à Molé en RDC arrêtés et placés en détention à l’UMIRR

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Centrafrique : Sept présumés auteurs de violence sexuelle sur mineures à Molé en RDC arrêtés et placés en détention à l’UMIRR

BANGUI, le 23 juillet 2021 (RJDH) —Sept présumés auteurs de violence sexuelle sur les mineurs de moins de 15 ans ont été placés en détention dans les locaux de l’Unité Mixte d’Intervention Rapide et de Répression des violences faites aux femmes et enfants(UMIRR) à Bangui. Ils sont arrêtés pour viol sur des mineurs à Molè, un site des réfugiés centrafricains en RDC, selon des sources proches de cette unité à Bangui.

Il s’agit des réfugiés Centrafricains vivant sur le site de Molé en RDC identifiés comme présumés responsables de ces actes de violence sur des mineurs cette semaine.

Plusieurs centrafricains continuent aujourd’hui de vivre sur le site de Molé plus précisément au Congo Démocratique. Ces derniers temps, des cas de violence sexuelle des enfants de 15 à 18 ans ont été enregistrés comme le témoigne un des réfugiés qui a requis l’anonymat,

« une fille de moins de 15 ans qui vivait sur le site depuis plusieurs années a été victime d’une agression sexuelle. Les faits remontent au moment où la maman était absente à la maison, le papa a violé l’enfant de sa femme qui par la suite l’a enceinté. Sur le même site, les cas de violence sexuelle des jeunes filles deviennent de plus en plus récurrents », a fait savoir ce dernier.

Une source proche de l’UMIRR confirme au total, sept enfants qui sont victimes de violences sexuelles sur le site en RDC, « et les victimes sont pour le moment prises en charge par une organisation non gouvernementale en RD Congo », confie cette source.

Ces actes de violences sur mineure sont interdits par la loi relative à la protection de l’enfant en Centrafrique promulguée le 21 avril 2021, loi « visant à protéger les mineurs, des crimes et délits sexuels et de l’inceste ». Malgré ces dispositions, les violences continuent d’être perpétrées.

Selon les informations du RJDH, les présumés auteurs de ces crimes sont traduits devant la justice pour nécessité d’enquêtes, « les auteurs de ces crimes sont transférés à Bangui au niveau de l’UMMIR pour des poursuites judiciaires. Les auteurs sont au nombre de sept », précise l’UMIRR.

Selon l’article 102 du code pénal du pays aliéna 2, « sera puni d’un an à cinq ans d’emprisonnement, celui qui étant chargé de la garde d’un enfant, ne le représentera point aux personnes qui ont droit de le réclamer ».
Dorcas Kouagnon

RJDH

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