Centrafrique : Un bébé d’un an meurt à la suite d’une prise de diazépam administré par sa mère

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Centrafrique : Un bébé d’un an meurt à la suite d’une prise de diazépam administré par sa mère

Centrafrique : Un bébé d’un an meurt à la suite d’une prise de diazépam administré par sa mère

BANGUI, le 29 juin 2021, (RJDH)—Un enfant d’un an est décédé à Garoua-Mboulaye suite à une prise de comprimé diazépam illégalement administré par sa mère. L’incident s’est produit le 27 juin dernier au quartier Sango à Garoua-Mboulaye, ville frontalière entre la Centrafrique et le Cameroun.

A l’origine, une femme d’une vingtaine d’année reconnue comme prostituée qui a administré le comprimé diazépam à son enfant dans le but de vaquer librement à ses activités : « cette fille à l’habitude d’administrer le produit dopant (Diazépam) communément appelé valium à son enfant la nuit. Elle le fait souvent dans l’idée de faire plonger l’enfant dans un profond sommeil et d’avoir la liberté d’aller et revenir. Malheureusement, à son retour le mardi 27 juin 2021 à partir de 5h du matin, elle retrouve son enfant mort », a témoigné Jean Béffio qui témoigne avoir été informé de la situation, cette femme.

Informé du drame, les jeunes du quartier se sont révoltés contre cette femme et l’ont copieusement tabassé avant de l’aider à procéder à l’enterrement de son bébé.

Cette colère des jeunes de la localité s’est également s’emparé du propriétaire de la maison dont la femme est locatrice, « le propriétaire de la maison a décidé de la chasser de sa maison, bien que les quotients de la location soient versés. Cette femme n’est pas la seule dans cette situation car, plusieurs filles Centrafricaines en provenance de Bangui et certaines villes de l’intérieur du pays pour se livrent à ces pratiques de prostitution à la frontière », a poursuivi Jean Befio.

L’article 83 du code pénale centrafricain stipule que : « quiconque par maladresse, imprudence inattention ou l’inobservation des règlements aura commis involontairement un homicide ou en aura été involontairement la cause, sera puni d’un emprisonnement de trois mois à deux ans et d’une amende de 50.001 à 100.000 franc CFA »./ Carlos Watou

RJDH

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