BANGUI, le 29 Mars (RJDH)—Une mission d’évaluation des objets d’arts de la République Centrafricaine conduite par des experts de l’Organisation des Nations-Unies pour l’éducation, science et la culture(UNESCO) a séjourné dans la capitale. Cette équipe procédera à l’évaluation des tas de la collection stockée au musée de Boganda depuis un certain nombre d’années. Cet inventaire permettra aux cadres du ministère des Arts de se refaire les mains pour une meilleure gestion de ce riche patrimoine national contenu dans des caisses du musée national.
La République Centrafricaine bénéficie de soutien du fonds du patrimoine culturel et matériel de l’Unesco grâce au travail d’élaboration soumis par le ministère. Ce projet devrait commencer début avril prochain. C’est l’objet de cette mission composée des experts de cette institution internationale dont le but est notamment de promouvoir les relations culturelles entre les Etats.
« Nous sommes là à Bangui pour une mission d’évaluation. Le musée national est financé par l’Unesco donc c’est une mission à trois étapes. Nous sommes dans la première étape pour évaluer, voir l’état des collections enfermées depuis dix ans dans les caisses du musée et de poursuivre la formation très technique dans la semaine à venir pour permettre d’ouvrir ces caisses », a simplifié Jean-Roland Onana Nkoa l’Administrateur national secteur culturel du bureau régional de l’Unesco pour l’Afrique centrale.
A la fin de ce projet, l’Unesco veut faire en sorte que, « tout doit être mis sur les rails pour que le musée reprenne progressivement », a rassuré l’expert.
Ces objets sont depuis 2013 dans des caisses du musée Boganda. « Depuis dix ans, nous ne sommes pas en mesure de savoir dans quel état se trouvent ces matériels qui étaient exposés. Donc, il est important que des experts viennent les évaluer avant leur remise en valeur », s’est félicitée Marie Françoise Ramadan Mamata Ngola, Ministre des Arts, de la culture et du tourisme qui a reçu ce lundi 25 mars 2024 en audience, la délégation des experts de l’Unesco.
Judicaël Yongo.
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