Centrafrique : Une synergie des femmes parlementaires et rurales se crée pour le leadership féminin

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Centrafrique : Une synergie des femmes parlementaires et rurales se crée pour le leadership féminin

BANGUI le 25 mars 2021, (RJDH)—-Les femmes parlementaires et rurales attendent créer une synergie pour la promotion du leadership féminin en Centrafrique. Cette initiative est portée par le Forum des femmes parlementaires et soutenue par l’Agence belge de développement (Enabel) et qui intervient dans le cadre de la journée internationale des droits de la femme.

L’idée de créer une synergie regroupant les femmes politiques et rurales est née de différentes rencontres organisées par le Forum des femmes parlementaires de Centrafrique en partenariat avec l’Agence belge de développement.

Cette activité s’inscrit dans le cadre des activités du 08 mars, la journée internationale de droit de la femme. Elle a réuni des femmes parlementaires, rurales et les partenaires afin de rappeler le rôle que joue la femme dans le relèvement du pays, a soutenu Corine Niox représentante du Manager du programme à Enabel, « le développement rural et la consolidation de la démocratie, passent par une forte participation de la femme. Le 8 mars était tombé au cœur de la campagne électorale et ce n’était pas facile de mobiliser les femmes parlementaires en cette période-là. C’est ce qui justifie l’organisation de cette journée en différé mais nous sommes toujours dans le mois de la femme qui est le mois de mars », a justifié Corine Niox.

« C’est une rencontre pour pourvoir échanger, partager ensemble avec les femmes, leurs expériences communes, leurs défis, leurs enjeux en tant que femme leader. ENABEL a mis en place un projet d’appui au développement rural en Centrafrique et le projet a démarré dans le mois de la femme. Donc, nous avons pensé organiser en synergie avec le projet de la consolidation de la démocratie qui est aussi un projet de ENABEL, mais qui travaille avec les femmes parlementaires », a –t-elle expliqué.

C’est une occasion pour les femmes centrafricaines, ajoute Léa Koya-Soum Doumta, d’évaluer l’état de mise en œuvre des instruments internationaux et nationaux en faveur des droits de la femme, « tels que la résolution 1325, du conseil de sécurité des Nations-Unie, ou encore la loi instituant la parité en République Centrafricaine.  La philosophie de la célébration du 08 mars qui ne doit pas se limiter seulement aux réjouissances ordinaires ou au port des pagnes et tee-shirt de 8 mars », insiste-t-elle.

Cette rencontre interpelle à la femme, son autonomisation en tant que protectrice de l’environnement qui a besoin de facteurs de production pour améliorer son travail quotidien grâce à « l’énergie, l’eau potable, les équipements de production et transformation des produits agricoles et d’élevages. Des intrants de qualité de matériels informatiques ainsi que l’accès aux subventions financières » souligne Léa Koya-Soum Doumta.

La République Centrafricaine est dotée de plusieurs instruments juridiques nationaux et internationaux notamment la Loi de parité promulguée en novembre 2016, le code de la famille, la résolution 1325 du conseil de sécurité des nations-unies etc…

Sandrine Flora Mbagna.

RJDH

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