BANGUI, 06 Décembre 2021 (RJDH) — L’Organisation des Femmes Centrafricaines (OFCA) a lancé une série de campagne de sensibilisation auprès des leaders communautaires, le vendredi 03 décembre à Bangui, pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux jeunes filles dans la ville de Bangui. Elle dénonce l’impunité qui continue d’être perpétrée dans le pays dont certaines femmes sont les principales victimes.
Plusieurs femmes et filles font l’objet de violences, d’agression morale et des cas d’homicide volontaire dans la ville de Bangui. Face à cette recrudescence d’impunité, l’OFCA a lancé une série de campagne de sensibilisation des leaders communautaires et religieux pour barrer la route à ces mauvaises pratiques.
Pendant ce moment d’échange avec les chefs de quartiers dans la salle de conférence de la mairie du 4ème arrondissement de Bangui, plusieurs cas de violences notamment, « la maltraitance des enfants, les violences domestiques ont été évoquées. Plusieurs rapports ont été envoyés aux autorités judicaires, mais, les présumés auteurs ne sont pas poursuivis par la justice », s’est indigné le chef de quartier de Gobongo3, Gabriel Péfio.
La lutte contre l’impunité est un devoir de tous, indique la Secrétaire générale de l’OFCA, Rita Féikéré, c’est pour cette raison que « nous avons organisé cette rencontre afin de trouver des voies et moyens pour dénoncer ces pratiques qui ternissent l’image des femmes centrafricaines. Il faut briser le silence, parce que certaines personnes victimes de violence, de maltraitance et de viol observent le silence, car le silence tue », a décrié la secrétaire générale de l’OFCA, Rita Féikéré.
Pour que l’impunité zéro ait son sens, poursuit-elle il faudra que « la chaine pénale se mette au travail afin de réduire la lenteur dans le traitement des dossiers à leur portée ».
Ces activités ont été organisées dans le cadre des 16 jours d’activisme. Le thème national de 2021 s’intitule : « la lutte contre les viols sur des enfants, les violences domestiques, les violences allant jusqu’au féminicide ».
Auguste Bati-Kalamet
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