BANGUI, le 09 Février 2022(RJDH)—Un enfant du sexe féminin, victime d’un cas de viol sexuel le mardi 08 février aux 92 logements dans le 6ème arrondissement de Bangui. Le présumé auteur de ce viol selon les témoignages recueillis par le RJDH auprès des parents, serait le conjoint de sa mère qui est placé en détention par l’Office centrafricain de répression de banditisme(OCRB) de 92 Logements dans le 6ème arrondissement de Bangui. Un phénomène, qui depuis ces deux derniers jours prend de l’ampleur dans la capitale en dépit des répressions contre les principaux auteurs.
Les violences sur les mineures sont très fréquentes ces derniers temps à Bangui. Un dernier cas enregistré remonte le mardi 08 février 2022 aux 92 Logements, où une fillette a été victime d’un cas de viol sexuel perpétré par le conjoint de sa maman aux environs de 20heures.
Un acte qui a traumatisé presque toute la famille. La mère de la victime qui n’a que 6 ans, explique les faits en ces termes : « je suis allée pour prendre ma douche derrière la maison, tellement qui il faisait noir, je suis allée chercher une lampe torche chez mon conjoint. En rentrant dans la chambre, j’ai vu ma fille sur le lit toute nue, j’ai automatiquement posé la question à mon conjoint pourquoi elle est nue ? Quand j’ai allumé la torche j’ai vu les spermatozoïdes de mon amant devant ma fille c’est de là que j’ai commencé à crier et par la suite mes parents sont venus à mon secours », explique-t-elle.
L’Unité mixte d’intervention rapide et de répressions faites aux femmes et aux enfants (UMIRR) est dépassée, car cette pratique prend de l’ampleur ces deux derniers jours dans la capitale. La mère de la victime réclame rien que la justice.
« Je suis allée à l’hôpital communautaire une heure après l’acte pour voir si elle est encore vierge. Le docteur qui l’a consulté m’a fait savoir qu’elle a été pénétrée par la voix anale. Face à cette situation, je lance un vibrant appel au Ministère de la Justice d’ouvrir ses yeux sur ses mauvaises pratiques qui sont devenues monnaie courante en Centrafrique ».
Après cet acte, le présumé auteur a été conduit dans la nuit du mardi à l’Office Centrafricain de Répression et du Banditisme des 92 Logements dans le 6ème arrondissement de Bangui en attendant que l’UMIRR se saisisse de ce dossier.
Cet acte est passible d’une peine des travaux forcés à temps selon les dispositions du code pénal de la République en son article 87 aliéna 2. Un autre cas de viol sur mineure a été enregistré au quartier Benz-Vi dans le 5ème arrondissement de Bangui dont l’affaire suit son cours à l’Unité mixte d’intervention rapide et de répression.
Sandra Cynthia Belly.
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