Centrafrique : 	Vers la réforme du secteur de transport des moto-taxis dans le pays

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Centrafrique : Vers la réforme du secteur de transport des moto-taxis dans le pays

BANGUI, 21 Février 2021 (RJDH) — Plusieurs conducteurs des moto-taxis dans la capitale centrafricaine ont été enregistrés dans le cadre de la reprise de leurs activités, prévue d’ici fin février. Moins de 1000 conducteurs ont déjà été recensés à travers les bureaux des associations des conducteurs de moto-taxi.

Cette opération vise à réglementer ce secteur, après l’interdiction par le gouvernement suite aux attaques du 13 janvier dernier de la capitale dont plusieurs conducteurs selon le ministère de la sécurité publique ont été soupçonnés d’implication.

Le ministère des transports a annoncé la reprise des activités de moto-taxi, d’où nécessité de  procéder aux enregistrements des conducteurs. Les opérations ont été lancées dans les bureaux des associations des motos-taxis en vue de leur identification. Moins de 1000 conducteurs dans certains bureaux des associations des taxi-motos se sont enregistrés. C’est le cas des 2e, 3e, et 6e arrondissements de Bangui où les bureaux ont pu enregistrer plus de 500, indique le Secrétaire Général de bureau du 6e arrondissement. Guendoka-Aimé, « au niveau de notre bureau de 6e, nous estimons que déjà 500 conducteurs se sont enregistrés, mais concernant le gilet et badge nous sommes en train de voir avec les responsables de différents arrondissements de Bangui ainsi que Bimbo et Bégoua pour fixer un montant raisonnable à tous les conducteurs », a-t-il déclaré.

L’engouement se fait sentir de plus en plus dans les arrondissements de Bangui. Sur 1000 mille conducteurs, 363 conducteurs se sont recensés dans le 3e arrondissement. Jacob Nguénet secrétaire du bureau du 3e arrondissement « le 3e arrondissement a recensé 363 conducteurs mais le chiffre est progressif. Pour le moment on attend une autre décision de la part du Ministère pour une reprise effective de ces engins à deux roues » a – précisé ce responsable.

La reprise des activités des moto-taxis est conditionnée par le port obligatoire de casque, de badge, de gilet selon chaque secteur ainsi que la carte grise de chaque moto. Ces mesures du gouvernement s’appliquent à tous les conducteurs exerçant dans le domaine. Elles interviennent près de deux mois après les attaques coordonnées des éléments de la CPC aux entrées de la capitale le 13 janvier 2021. Attaques dont certains conducteurs de taxi-motos selon les informations ont été impliqués, favorisant ainsi le mouvement des éléments armés dans la capitale.

Dorcas Kouagnon

RJDH

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